Et si….créer de la valeur ajoutée pour l’entreprise était LA solution pour plus de performance? (QVAPE)
Si cette question était posée plus régulièrement,
l’entreprise gagnerait beaucoup de temps,
économiserait les bavardages inutiles,
les conflits et les guéguerres de pouvoir, plus d’argent,
et consoliderait même sa pérennité!
1. Dans « Quelle valeur ajoutée pour l’entreprise? », il y a « Ajouter de la valeur »:
Pour ajouter de la valeur, encore faut-il évaluer ce qui est apporté. La valeur ajoutée fait historiquement et comptablement référence à la richesse créée. Selon Wikipédia:
Valeur Ajoutée = Valeur des biens et services produits − Valeur des consommations intermédiaires
+ Marges commerciales (valeur des ventes de marchandises revendues en l’état moins leur valeur d’achat)
Quand vous prenez (ou ne prenez pas) de décisions, quand vous enclenchez (ou n’enclenchez pas ou tardivement) des actions, quand vous dépensez ou faites des économies, quand vous (im-)posez des processus, créez-vous réellement de la richesse pour l’entreprise ?
Créer de la valeur en entreprise, c’est aussi savoir faire évoluer son entreprise. Aujourd’hui nous sommes dans un monde VUCA (Vulnérable, Uncertain, Complexe and Ambigous)
Considérant tous ces éléments, en réunion ou seul sur mon poste, quelles actions de ma responsabilité, de mon périmètre font, ou contribuent à créer (ou à empêcher la création de) la richesse dans mon entreprise? Comment l’organisation de mon entreprise peut être améliorée pour faciliter ces initiatives?
Simplifier les chaines de décision, favoriser un climat de plénitude (confiance et bienveillance) et responsabiliser (auto-gouvernance) apportent de la souplesse et de l’huile dans les rouages de l’entreprise vers l’émergence de richesse.
Créer de la richesse est la mission essentielle de chacun et de tous pour assurer la pérennité de son entreprise. C’est aussi à chacun qu’il appartient d’être vigilant quant à l’organisation de son entreprise pour faciliter les initiatives en lien avec cette création de richesse.
2. Dans « Quelle valeur ajoutée pour l’entreprise? », il y a « Au bénéfice de l’entreprise »
Est-ce-que la raison d’être de l’entreprise est assez claire et comprise par tous? Est-ce que chacun a bien intégré quel était la raison de l’existence de son entreprise? Ce pour quoi elle a été fondée?
Comment cette cohérence est-elle valorisée?
La stratégie, les décisions (ou l’absence de décision), les recrutements (ou les départs), les formations, les dépenses, les économies, les processus sont-ils vraiment orientés dans le bon sens, c’est-à-dire dans celui de la raison d’être de l’entreprise?
La richesse créée est générée PAR tous : « Ensemble on est moins bête »
Elle est créée POUR tous, au sens collectif c’est-à-dire au sens ethnologique, et non égocentrique du terme. Les leaders servent la cause de l’organisation et non l’inverse.
Quand je prends du pouvoir en entreprise, quand je fais monter le chiffre en bas de ma feuille de paie à la fin du mois, quand j’obtiens le libellé qui me fait fantasmer sur l’intitulé de mon poste, quand je renouvelle mon copain prestataire sur mon projet à moi: dans quel intérêt j’agis vraiment?
Initialiser un projet de recherche, transformer son management, renforcer son leadership, faciliter la collaboration et la coopération, sont autant d’ajouts de valeur pour l’entreprise qui profitent à la collectivité (au développement du produit et à son attractivité sur le marché, à la performance des équipes, au transfert des connaissances, au réseautage, au partage transversal des équipes)
Combien d’entreprises s’éteignent à petit feu du fait de troupeaux d’égos qui se chamaillent et se nourrissent des entrailles de leur mère nourricière, partent dans des directions opposées qui n’ont plus de sens, au lieu de faire évoluer l’entreprise qui leur a fait confiance et de contribuer à son enrichissement?
Créer de la richesse au bénéfice de l’entreprise c’est créer « un plus » en lien direct avec la raison pour laquelle l’entreprise existe. Il y a une notion d’un tout, indivisible, versus l’individu.
3. Quand se poser la question QVAPE: « Quelle valeur ajoutée pour l’entreprise? «
QVAPE peut se poser à d’infinies occasions dans la vie de l’entreprise, et aussi à deux occasions essentielles.
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- Au cours d’entretiens classiques avec son manager (si entretien « classique » il y a): Quelle valeur ajoutée as tu apporté à l’entreprise cette année? Qu’as tu réalisé cette année qui a eu un réel impact pour la raison d’être de l’entreprise? Qu’est ce qui te fait dire ça? En quoi cet impact est consistent? Comment le mesures-tu?
- Pendant ou à la fin des réunions interminables, ennuyeuses et répétitives où bien trop souvent seuls les egos des intervenants justifient leur place: quelle est la valeur ajoutée de cette discussion interminable? Quelle est la richesse créée pour l’entreprise? Sommes nous toujours en lien avec la raison d’être de l’entreprise quand nous abordons ce sujet, de cette manière? Qu’apportons-nous en passant 45mn à ressasser l’erreur, chercher le coupable et 15mn à réfléchir à une solution, alors que nous pourrions passer 15′ à comprendre pourquoi il y a eu une erreur, et 45mn à chercher des suggestions d’amélioration? Mettre QVAPE à l’ordre du jour de la réunion?
- Plus généralement, au moment de prendre/refuser/retarder les décisions.
Qui mieux que vous peut poser cette question?
Et si vous nommiez un gardien tournant de la QVAPE en entreprise?
“L’efficacité c’est faire les choses bien ; l’efficience c’est faire les bonnes choses.” Peter F. Drucker
Sens & Résonance vous accompagne sur le chemin de la performance.